Commune

Laroque-Timbaut (47 260)

Maître(s) d'œuvre

HEBERT Mickaël

Année de livraison

2020

Période de réalisation

Depuis 2000

Surface

100 m2 après extensi

Mots-clés

A quelques encablures de Laroque-Timbaut, depuis une petite route départementale, on devine une maison en bois de facture contemporaine lovée dans un écrin de verdure. Après une importante réhabilitation et une extension, un modeste cabanon familial a été métamorphosé en résidence secondaire. Une maison de vacances, respectant la simplicité et l’authenticité des lieux, où l’on vit aussi bien dedans que dehors.

Une parcelle boisée en légère pente, un cabanon en son centre, un plan d’eau et un ruisseau : le lieu possède toutes les qualités pour y couler des jours heureux. Le cabanon en béton est construit à la fin des années 1970 par la famille de l’actuel propriétaire pour un usage de villégiature. Située en zone naturelle, cette modeste maisonnette de 34m² ne peut être démolie (sa destruction entraînerait une impossibilité de reconstruction) aussi, afin de l’adapter à un usage contemporain, le projet de réhabilitation et d’extension est confié à l’architecte Mickaël Hébert.

Le projet joue la carte de l’intégration paysagère et développe une approche sensible respectueuse du site. Le volume monobloc de la construction existante, le cabanon, est conservé. La rénovation requalifie l’architecture et apporte du confort : les murs sont isolés par l’extérieur, les pignons sont enduits à la chaux naturelle. Les façades sont parées d’un bardage bois à clairevoie de teinte claire. Le bois, du douglas, laissé brut se patinera au fil des années. Le bardage se poursuit sur la toiture créant un effet d’enveloppement et instaurant un dialogue avec la nature. Tel un brise-soleil, cette couverture additionnelle évite les surchauffes.

Le second volume, correspondant à l’extension, s’inscrit dans la continuité architecturale de l’existant : proportions, pentes de toit et matériaux sont identiques. Il se distingue par la création d’une terrasse couverte, ouverte sur les côtés, qui reçoit une cuisine d’été et un coin repas bénéficiant d’un volume haut de plafond. Soutenue par des poteaux en bois, l’extension offre un espace en grande partie ouvert en interaction avec le jardin.

La relation au jardin est amplifiée par la création d’une seconde terrasse, en contrebas de la première, qui assure la liaison avec l’habitation. Cette terrasse en bois reçoit une piscine semi-enterrée. Elle se prolonge en ponton donnant sur le petit plan d’eau. Une clôture en châtaignier, provenant de la région de Limoges, protège le lieu des regards indiscrets tout en se fondant dans le paysage rural.